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mercredi 15 juin 2016

Réfléchissons sur la violence

Une bonne partie des libraires des Nuits Bleues c'est rendue hier à la manifestation nationale contre la loi travail à Paris.

Dans le car qui nous ramenait en Anjou, à l'aide de nos smartphones ultra-moderne (eh non nous ne sommes pas parfait-e-s nous utilisons c'est objet du démon capital!) nous avons suivi les récits que la presse faisait de cette manifestation  dont nous avons été acteurs et actrices. Certes modestes en nombre, mais on y était tout de même. Ça ne correspond évidemment pas à tout ce que nous avons pus vivre durant cette journée riche en émotion où nous avons exprimé, avec tant d'autres, notre colère contre la loi travail et son monde, contre cette violence policière qui en a fait bien plus que 30 blessé-e-s hier.

On ne vous fera pas de compte-rendu détaillé de cette manifestation, d'autre sites l'ont fait et continue à le faire bien mieux que nous (par exemple http://paris-luttes.info/). 

Alors comme on ruminait notre colère contre ces médias à la solde des patrons et du gouvernement, certains d'entre nous on eu l'idée de faire une photo pour lier notre activité de libraire à notre militantisme actif.




C'est le dernier exemplaire de la librairie que vous voyez ici. Comme c'est un classique qui nous plonge dans le bouillonement du début du XXè siècle et les heures glorieuses du syndicalisme, nous allons le recommander prochainement.
https://entremonde.net/reflexions-sur-la-violence

Évidemment c'est aussi un clin d'oeil pour vous inviter à réfléchir sur que veut dire la violence. La violence de la rue est-elle la même que celle de ceux qui en possèdent le monopole légitime? La violence de la rue est-elle la même que la violence patronnale qui exploitent des travailleurs-euses toujours plus? La violence de la rue est-elle la même que celle d'un système qui pousse des migrant-e-s à parcourir des milliers de kilomètres au péril de leurs vies pour fuir les guerres et la misère? Nous on a déjà notre petite idée sur la question, vous vous en doutez bien.

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