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vendredi 16 mai 2014

En ce début de mois, nous avons reçu de nouveaux livres, en attendant ceux qui ne devraient pas tarder à venir. Il est encore temps d'ailleurs, de nous contacter, si vous avez des commandes à faire chez Harmunia mundi  et Hobo diffusion !

Bref, nous avons reçu plusieurs livres de la librairie de la Fundación Anselmo Lorenzo, éditions Acracia. Tout d'abord un roman de Gloria Gargallo, Le Voyage à Alcala, sur l'après-franquisme.
Deux petits textes de Léon Tolstoï le Pouvoir et L’Hypocrisie, soit en français soit en espagnol. Enfin, La Raison douloureuse, une autobiographie Federico Gargallo Edo présentée par sa fille Gloria et de vieux compagnons libertaire. Il s'agit d'un livre émouvant sur ces exils. Un exil économique dans la région de Barcelone puis Bordelaise ; le retour en Espagne à la faveur de la Révolution sociale et de nouveau le départ. Outre les aspects humains, les amateurs et amatrices d'histoire sociale locale pourront lire à profit son témoignage (et ceux d'autres compagnons) sur Puigcerdà où de vieux camarades trélazéens et angevins ce sont rendus et ont été actifs.

Aux éditions de l’Échappée plusieurs livres. L'un porte sur le nucléaire "La condition nucléaire. Réflexions atomique de l'humanité." L'autre écrit par le Collectif Quel sport ? -dont nous diffusons leur revue- s'intitule "L'idéologie sportive. Chiens de garde, courtisans et idiots utiles du sport." En cette période où nous allons subir les "exploits" surmédiatisés de millionnaires en short courant après un ballon ou une petite balle jaune  et des multiples entraîneurs virtuels qui "refont le match", les aventures vélocipédiques des gugusses qui bien souvent ont leur humanité augmenté. Un livre salvateur pour celles et ceux qui se trouvent bien souvent isolé face à celles et ceux qui vivent par procuration au lieu de faire.

De nouveau, nous avons a disposition un livre d'Anne Steiner, "Le goût de l'émeute. Manifestations et violences de rues dans Paris et sa banlieue à "la Belle époque"". Ce livre retrace, des luttes (Villeneuve Saint-Georges/Draveil, l'Oise, les manifs Ferrer, etc.) et des événements où la foule de manifestantEs, s'embrasent, s’enflamment contre l'Injustice, pour plus d’Égalité et de Liberté. Fait remarquable, on peut remarquer au travers ce livre, qu'à l'époque le syndicat (on parle de la CGT), les partis et groupes politiques qui luttaient pour l’Émancipation ne pinaillaient pas leur soutien ou leur compréhension, ils en étaient.

Sur le syndicalisme, la loi du 21 mars 1884 reconnaît officiellement les syndicats et leurs unions. Mais pour les parlementaires de l’époque cette liberté syndicale doit être strictement contenue et se montrer conforme à l’ordre républicain. La loi issue de leurs débats témoigne d’un projet qui éclaire encore aujourd’hui les enjeux de l’action syndicale pour la République. Stéphane Sirot revient sur tout cela dans ce petit livre stimulant.


Toujours pour jeter un "pavé" à nos dirigeants, La Fabrique vient de sortir "Roms & riverains. Une politique municipale de la race." Au-delà du titre volontiers provocateur, ce livre montre et démontre comment l’État délègue la relégation et la gestion de citoyens européens aux collectivités territoriales et aux municipalités en particulier. A la fin du livre une chronologie de l'abjection s'y trouve utilement placée : de "Paris, ne peut pas être un campement géant" de la nouvelle maire socialiste de Paris Anne Hidalgo à l'appel ou soutien au meurtre de l'UMP Régis Cauche de Croix (dans le Nord) "Si un Croisien commet l'irréparable, je le soutiendrai".

mercredi 14 mai 2014

Des sous, Des thunes, Des caillasses, Du flouze, Du blé, De l’oseille,De la maille, Des biffetons, Du gras

Voilà cinq belles années que le 21 rue maillé a ouvert ses portes à Angers. Dans une rue où l'alternative avait déjà planté ses graines depuis un bon moment (on pense aux copains-copines de l'Étincelle et du SL[Ï]P), nous avons voulu proposer un nouvel espace militant et alternatif. Notre lieu se voulait d’emblée différent en faisant cohabiter des espaces au monde apparemment bien étranger: une librairie, un atelier de réparations de vélos et un espace bar.

Trois espaces en un


Les Nuits Bleues, librairie militante et associative. Les Nuits Bleues est une librairie de Classe. Lieu unique sur Angers voire le grand Ouest, les membres qui la font vivre sont des militant-e-s syndicaux de diverses organisations, de groupes politiques, d’associations diverses.

la Tisanerie, espace bar pour se désaltérer ou s'injecter une dose de caféine 100% Zapatiste (ou pas selon les goûts et les obédiences caféistiques) et parfois quelques breuvages fermentés.

la Tête dans le Guidon, atelier de réparation de vélo où les petites reines sont dorlotées entre des mains expertes, même les 16 octobre.

Des projets plein la tête
Si on prend le temps (qui nous est déjà compté) pour vous écrire ces quelques lignes ce n'est pas pour nous gargariser des actions menées, l'heure n'est pas au bilan mais à l'action_! Des projets on en avait plein il y a 5 ans, certains se sont réalisés, d'autres pas. Des projets on en a et on espère en avoir encore plein d'autres à réaliser. Le fait est que nous sommes actuellement en train d'amorcer un nouveau projet, l'agrandissement du 21_! Un nouvel espace verra donc bientôt le jour à l'arrière de l'atelier vélo. Cet espace servira d'une part pour stocker du matos mais aussi et surtout pour l'organisation de réunions publiques, de débats, de projections, etc.

Beau projet nous direz-vous_! Oui en effet on est d'accord c'est un beau projet, mais vu l'état actuel de ce futur espace il va nous falloir nous remonter les manches, de la sueur (on espère pas de larmes) pour réaliser quelques travaux. Et c'est là que vous entrez en scène. Certes les coups de pattes sont bienvenus pour monter des parpaings, passer des coups de pinceaux ou des coups de balais, mais ce dont nous avons le plus besoin aujourd'hui c'est de caillasse, de maille, de flouze, de thune, etc. Car si nous avons beaucoup de projets, nous n'avons malheureusement pas forcément le compte en banque qui va avec. Comme nous ne faisons pas partie de cette infime part de nantis qui vivent sur le dos des autres, nous sommes pour la plupart obligés de nous salarier, de manière plus ou moins précaire (plutôt plus que moins en réalité) et nous ne pouvons supporter seul-e-s les frais pour les travaux.

Nous en appelons donc à votre générosité pour des dons, de préférence d'argent. Nous vous demandons des dons, pour continuer à vivre, à espérer et à lutter pour des jours meilleurs. En sommes on en appelle à la solidarité, valeur qui nous est chère_!

Dons en chèques ou en espèce à envoyer au 21, rue maillé 49100 Angers Chèques à l'ordre des Nuits Bleues avec mention au dos "dons travaux"

Contact: 

Horaires habituels d’ouverture : 
Mardi, jeudi, samedi : 11h - 19h Mercredi, vendredi : 11h - 17h45

mercredi 7 mai 2014

Jeudi 22 mai - Conférence: les ouvriers du livre pendant la Commune de Paris

Compositeurs, margeurs, relieurs, fondeurs en caractères, les ouvriers du livre ont joué un rôle important de la fin de l'empire à la Commune de Paris. 
Fer de lance du mouvement ouvrier tout au long du XIXe siècle, ils ont déjà à leur actif la chute du régime de Charles X en 1830.
Nous retrouvons donc les typographes aux avants postes de la révolution communaliste que ce soit à la tête d'administration comme l'imprimerie Nationale ou en masse dans la Garde Nationale pour combattre les versaillais.