Rechercher dans ce blog

dimanche 22 décembre 2013

Quelques nouveautés.

Cela fait bien longtemps que l'on ne vous a pas envoyé de nouvelles.
Que l'on ne soit pas toutes et tous des technophiles avertis y joue certainement un rôle : on préfère le papier et la chaleur humaine... Ou tout simplement on manque de temps...

Du coup on a reçu les livres d'un nouvel éditeur ; en tout cas pour nous. Ils s'agit  des éditions de l'Epervier.
Tout d'abord un livre très critique sur Michel Onfray. Un peu perçu comme une idole par certainEs libertaires, très médiatiques, il faut bien dire qu'il « pond » des livres à la chaîne sur des sujets extrêmement divers tout en menant de front une multitude d'activités.
L'auteur, M.Paraire, lui-même prof de philo, éditeur militant sait donc de quoi il cause. Je ne résistes pas à l'envie de citer le début de la quatrième de couverture : « Michel Onfray se croit anticonformiste, mais il n'est qu'un mandarin adulé, un auteur simplement prolifique qui prétend tout lire des autres avant de les clouer au pilori de ses « psychanalyses existentielles ».» Notons également que le « libertaire » Onfray à tout du petit « dictateur » quand il fait virer M.Paraire : www.charliehebdo.fr/news/onfray-liberte-expression-830.html.

Aux éditions de l'Epervier toujours, quelques autres livres dont :Sur les traces du génocide indien. Trois personnes (Las Casas, Montaigne, chef See-ahth) qui en appellent soit à leur roi, au nom de leur foi ou tout simplement à la morale à l'arrêt des massacres, déportations ou qui demandent tout simplement qui sont les barbares.

Denis O'Hearn, dans une passionnante biographie, construite à partir de témoignages directs et de documents authentiques, nous décrit la lutte déterminée de ces prisonniers de l'IRA qui allèrent au bout de leur combat contre l'impérialisme britannique et son système carcéral inhumain.







Depuis quelques temps, nous diffusons une revue -qui a plus la taille d'un gros livre- en dépôt qui s'appelle Quel Sport ?
Nous allons sans doute proposer régulièrement de nouveaux livres autour de la question du sport et des activités sportives. Si l'activité physique n'est ni bonne ou mauvaise en soi ; il est important d'interroger cet aspect de la (nos) vie sociale quant aux aspects les plus pernicieux : capitalisme et mafia, élitisme, domination, sexisme, racisme, etc. http://www.quelsport.org/?page_id=20

Nous avons commandé également chez Les Éditions du Temps Perdus différents ouvrages dont « les anarchistes et la Commune de Paris » écrit par Jean-Philippe Crabe.






Il va de soit que nous avons toujours à disposition les revues et brochures de Lutte ouvrière ; le mensuel CQFD, la revue de critique des médias ACRIMED, Alternative Libertaire, N'autre École, Émancipation, Syndicaliste, Article 11, etc.

Certains camarades nous ont par ailleurs demandé si nous disposions des livres sur et autour d'Elisée Reclus : voici quelques exemplaires en images que nous pouvons proposer et certains sont encore à venir :



Enfin, dans cette époque troublée ; 
                       où un certain prof de philosophie angevin aime jouer au provocateur, tout en étant membre-fondateur du collectif Racine -nouvel avatar de la tentative d'entrisme du FN dans le monde du travail-  ;
                               alors que les jeunes bourgeoisES du FN voulant toujours plus d'ordre pour les autres ne trouvent rien de mieux que d'envahir le commissariat de police quand certains des leurs se font arrêter pour ivrognerie, bagarres, insultes racistes et pour leurs comportements agressifs vis-à-vis des flics et de réclamer leurs libérations parce qu'ils sont du FN, des hommen, etc. ! Le vieil adage faites « ce que je dis mais pas ce que je fais » est toujours à l'ordre du jour. Du coup pour revenir à nos affaires, on vous propose le livre de Nicolas LEBOURG, Le monde vu de la plus extrême droite. Du fascisme au nationalisme-révolutionnaire, publié au PUP.

mercredi 19 juin 2013

Le fascisme tue. Ensemble, combattons-le !



Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes.

Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste.

Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l'extrême droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l'occasion pour eux d'être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées xénophobes et racistes.

L'exclusion, le rejet de l'autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l'immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l'histoire en témoigne, conduisent au pire. L’Etat entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire d’agir avec détermination contre les commandos fascistes.

Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel. Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les personnes issu-es de l'immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers toute l'Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout temps et en tous lieux.

Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises... Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L’extrême-droite est à l’opposé de ces valeurs.

Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c’est honorer sa mémoire que de dire publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société.

Unité contre le fascisme et l’extrême-droite !

Manifestation à Angers,


dimanche 23 juin à 15h Place du Ralliement


Le fascisme et l’extrême-droite ne sont pas des courants politiques avec lesquels on dialogue ou on compose. Leur système est basé sur la violence physique, la haine, l’asservissement des peuples.

Appel signé au niveau national par plus de 80 organisations syndicales, politiques et associatives.
Soutenu dans le département par : des individu-e-s, Alternative Libertaire 49, ATTAC 49, la CNT 49, le Collectif Émancipation, le Collectif de Soutien aux Sans-Papiers 49, la Gauche Anticapitaliste 49, les Jeunesses Communistes 49, librairie Les Nuits Bleues, le Planning Familial 49, le NPA 49, RUSF 49, le SNEP-FSU, l'UNEF Angers, l'Union syndicale Solidaires 49

Réunion du Réseau Angevin Antifasciste qui regroupe des individu-e-s 
 et des organisations souhaitant œuvrer ensemble contre l'extrême-droite le

Mardi 25 juin à 18h30 à la Bourse du Travail  

(Place Imbach)

mercredi 5 juin 2013

Samedi 8 juin 14h - Rencontre avec les Comités Syndicalistes Révolutionnaires



On a pas l'habitude de se laisser abattre, de se laisser intimider, surtout pas par les fachos! Le cycle sur le syndicalisme continue donc (et se termine) samedi 8 juin prochain à 14h avec la venue de militant-e-s des Comités Syndicalistes Révolutionnaires. Étant donné que notre vélociste préféré continuera de travailler, la réunion se fera à l'Étincelle (lieu autogéré et dont la librairie est membre).


mardi 4 juin 2013

« Nous sommes et nous le resterons !»

Le «21», local associatif comprenant une librairie associative, un espace tisannerie ainsi qu’un atelier de réparation de vélos a pour la seconde fois été attaqué en une semaine (arrachage d’affiches, destruction de la plaque).
Dans la même nuit, de mercredi 29 mai au jeudi 30, deux autres lieux alternatifs de la rue tels que l’Étincelle et le «Slip » furent aussi victimes des fascistes (Croix gammées et signature GUD), les Restaurants du Cœur eux se virent déshonorés par une croix celtique. Le matériel urbain (horodateurs, panneaux, boîte aux lettres, etc. ) et les habitations voisines se sont également fait peinturlurer.
Dans la même nuit des autocollants du Mouvement Identitaire et du FNJ ont été apposés sur nos locaux et dans le voisinage.
Depuis quelques temps, les déprédations commises par ces personnes se multiplient : vitres brisées, autocollants, ...


La librairie Les Nuits Bleues est une librairie de Classe. Lieu unique sur Angers voire le grand Ouest, les membres qui l'a font vivre sont des militant-e-s syndicaux de diverses organisations, de groupes politiques, d’associations diverses.
Nous considérons être attaqués car nous vendons des livres sur l’Histoire sociale, de la littérature prolétarienne, sur les luttes syndicales, le féminisme, d’analyse sur les rapport Nord-Sud, etc.
Par ailleurs, nous sommes fier-e-s de permettre à des organisations locales telle que Lutte Ouvrière, Alternative Libertaire, L’Anjou laïque d’y déposer leurs revues. D’autres, telle qu’Emancipation (tendance intersyndicale de l’éducation), Syndicaliste (tendance de la CGT), la Révolution Prolétarienne, l’Union Pacifiste, etc. peuvent y trouver refuge.
Nous faisons le choix de la variété, de la diversité, pour diffuser des idées qui tendent vers l'Emancipation.


Plus largement ce brassage, ce mélange permet d’échanger entre membres d’organisations diverses tel que nous le faisons actuellement avec notre cycle sur le syndicalisme-révolutionnaire (le 8 juin à 14h avec le Courant Syndicaliste Révolutionnaire).
L’attaque que nous venons de subir, certes encore minime, est dans l’ordre des choses avec cette extrême-droite qui, en ce moment, prend la rue. Nos rues sont polluées par leurs affiches et autocollants, par les provocations physiques, les veillées du mercredi soir sur La Place du Ralliement, les pitoyables Hommen, la procession religieuse dans l'espace public des groupes les plus intransigeants des catholiques avec la Fraternité saint-Pie X, etc.
Ce sont les mêmes qui cherchent en public la respectabilité la plus obséquieuse mais qui nous prouve encore une fois que « la civilisation » qu'ils et elles se targuent de défendre n'est qu'une resucée fasciste. Ce sont les mêmes qui se réclament de l’Ordre le plus dur mais pour les autres ; ce sont les mêmes qui font les actions les plus extrêmes en se prenant à des locaux étiquetés à gauche (comme par exemple au Lenin café à Chalonnes/Loire, le local de Solidaires étudiant-e-s à la fac de lettres). Pire ce sont les mêmes qui commencent à s’en prendre à des individus en fonction de leurs orientations sexuelles. Ils se rêvent tel Roland à Ronceveaux, mais ne sont que les avortons les plus lamentables du capitalisme et du fanatisme religieux.
Nous n’attendrons pas, en les paraphrasant, en tendant l'autre joue, comme dans certaines villes, où des militant-e-s se sont fait agresser sexuellement, tabasser (Tours, Limoges, Lyon, etc.). Les menaces et les intimidations ne prennent pas. Les points sur les "i" viendront en temps et en heure.


Ce texte/communiqué est adressé à notre liste de sympathisant-e-s, aux organisations syndicales et tendances, partis, associations, individus ; nous les convions à être vigilant-e-s ; à faire circuler ce texte et à réagir fermement.
Notre patience est arrivée à sa limite.


De Gauche, de Classe, Syndicaliste, Libre-penseuse, Féministe, Internationaliste, nous le sommes, nous le resterons.


La Librairie Les Nuits Bleues


ci-joint quelques liens internet :


La Librairie associative Les Nuits Bleues, 21 rue maillé : http://lesnuitsbleues.blogspot.fr/ ;
L'atelier la Tête dans le Guidon, 21 rue Maillé : http://latetedansleguidon.blogspot.fr/ ;
pour aller plus loin :
‎site syndicaliste, http://www.visa-isa.org/









jeudi 25 avril 2013

V'là la printemps qui déboule : Nouveautés à la librairie!

Avec le printemps qui débarque on a décidé de faire de nouvelles commandes pour renouveler un peu notre stock. 
On a eu des envies diverses, aussi diverses que les goûts des membres de la librairie qui concoctent avec amour (des luttes sociales évidemment) les commandes des Nuits Bleues.

Des polars font leur (ré)apparition dans nos rayons. Mais attention pas n'importe quels polars. Ne comptez pas sur nous pour vous fournir des ouvrages du facho-puant SAS, ouvrages écrit par Gérard de Villiers (rien à voir avec Philippe, si ce n'est sa haine du communisme, sa passion pour le libéralisme et tout ce qui se rapproche à une pensée réactionnaire). Non, pour nous polar rime avec avec contestataire, avec libertaire! Comme le dit bien Jean-Bernard Pouy (auteur référence en matière de polar) « Littérature populaire ne signifie pas littérature lue par le peuple, c’est une littérature qui se doit de fournir en premier lieu une lecture pour le plus grand nombre de gens possible.  »

Arrivent donc dans nos rayons:

De Jean-Bernard Pouy:



Spinoza encule Hegel, Mad Max (avant l'heure) politique. Pouy raconte à sa manière, Mai 68, dans un monde post-acoptalytique où les bandes néo-punks rivales s'affrontent à coup de revolvers et de dialectique. Ça va vite, ça sent l'huile et le souffre!



La petite écuyère a cafté, Une enquête du Gabriel Lecouvreur (alias Le Poulpe) où se croise barbouse, cathos intégristes anti-ivg, et les côtes de Normandie. 

De Jean-Patrick Manchette (ne le dites pas trop fort, mais notre vélociste préféré est un inconditionnel de Manchette, il dit être capable de citer des passages entiers de ses livres. Faudrait vérifier...)


Nada, un groupe de jeunes anarchistes décident d'enlever l'ambassadeur des États-Unis. Et ça tourne forcément mal. Manchette aborde ici les mouvements activistes des années 1970 et 1980. Militantisme, revendications, lutte contre le capitalisme,etc. Les références à des groupes comme Action Directe en France, les Brigades Rouges en Italie, la Bande à Baader en Allemagne sont évidemment à garder à l'esprit.



La position du tireur couché, Romans noirs par excellence, un tueur à gage décide de raccrocher, mais son "employeur" ne l'entend pas de cette oreille. C'est dure de le décrire, c'est du Manchette et c'est du lourd.




Le petit bleu de la côte ouest, Un cadre commercial, père de famille, qui écoute du jazz. Banale en somme. Témoin d'un accident automobile il porte secours au conducteur, qui meurt à l'hôpital des suistes de blessures par balles. Jusque là rien de très suspect pour notre bon père de famille jusqu'à ce qu'en vacances avec sa famille il soit lui même victime d'une tentative d'assassinat. S'ensuit une course poursuite sans fin et une critique sans faille de la petite vie pépère des cadres

De Caryl Ferey



Zulu, Une ville. Une puis deux jeunes filles de bonne famille assassinées après avoir été droguées puis battues à mort. Les querelles jamais vraiment éteintes entre Noirs et Blancs. La violence, la drogue, le VIH. Voici très succinctement le point de départ de Zulu. C'est puissamment bien ficelé et ça se dévore en un rien de temps.



Saga Maori, "Deux flics, Jack Fitzgerald et Paul Osborne. La violence de leurs affrontements n’a d’égale que la force de leur amitié. Le Maori Jack Fitzgerald a perdu sa femme et sa fille dans des circonstances mystérieuses. Il est entré dans la police d’Auckland pour les retrouver et les cherche sans répit depuis vingt-cinq ans. Paul Osborne, spécialiste de la question maorie, dévoré par son besoin de vengeance, doit lui aussi revenir sur les traces de son passé pour comprendre comment le présent est devenu un cauchemar."



 La jambe gauche de Joe Strummer, Les aventures de Mc Cash (flic irlandais, ancien de l'IRA) entre Rennes et Brest flic bourru pour ne pas dire franchement punk, brûlant sa vie par les deux bout. Ça écoute les Clash à fond de calle et c'est pas pour déplaire certains membres de la librairie. Polar's burning!

De Yves Pagès:



L'Homme Hérissé, Liabeuf tueur de flics, Retour sur la vie et "l'oeuvre" de Jean-Jacques Liabeuf, le tueur de flics, qui, accusé à tort de proxénétisme par les ripoux de la brigade des moeurs, décide de se venger sur la flicaille. 

On a aussi reçu un classique des classiques du féminisme:



Simone de Beauvoir, Le Deuxième sexe Tome 1 et 2, "On ne naît pas femme on le devient" où comment le genre féminin, la place des femmes dans notre société, se construit au conduit par de multiples canaux. Le féminisme est-il un existentialisme?

On attend aussi deux commandes qui devraient arrivé d'ici une ou deux semaines. Pelle mêle:

Aux Éditions Syllepse:

Shawki Ahmed,  Black and Red, Les mouvements noirs et la gauche américaine 1850 – 2010)  
1870-1871 Autour de la commune de Marseille, aspect du mouvement communal dans le Midi 
James, CLR,  Sur la question noire aux Etats-unis (1935-1967) 
Wuzek Efraïm,  Combattants juifs dans la guerre d'Espagne 
John Holloway,  Néozapatisme : échos et traces des révoltes indigènes 
John Stoltenberg,  Refuser d'être un homme, pour en finir avec la virilité
Filippi Natacha,  Brûler les prisons de l'apartheid, révoltes de prisonniers en Afrique du sud 

Chez Belles Lettres diffusion:

Nicolas Latteur, Le travail, une question politique
Noam Chomsky, Comprendre le pouvoir (Tome 1;Tome 2, Tome 3)