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mercredi 22 juin 2016

Informatisations et correspondances ouvrières

L’équipe des libraires des Nuits Bleues c’est vue renforcer il y a quelques mois d’un membre éminent dont le travail salarié consiste en des lectures de bande-dessinées et de bouquins pour ensuite les proposer à l’emprunt (à peu de chose près). Oui vous l’avez compris, l’un-e d’entre nous est bibliothécaire.
Il distille donc depuis quelques semaines sont savoir précieux du livre, du classement, du rangement, etc. aux autres membres de la librairie (certain-e-s en avaient grandement besoin). Il nous a ainsi proposé « d’informatiser le catalogue de la librairie ».

Un libraire avait déjà passé pas mal de temps pour rentrer tous les bouquins dans un logiciel développé par un autre libraire (vous suivez?). Mais voilà la technique capitalistico-fascistoïde s’est immiscée là dedans et l’ordinateur sur lequel était stocké tout ce catalogue a, en quelque sorte, fondu. Vous en conviendrez, c’est particulièrement énervant. Surtout que nous en sommes venus à la conclusion que l’ordinateur a fondu, non à cause d’une vieillesse quelconque, mais bien par l’entremise d’un tiers. On a essayé d’enquêter mais on pas réussi à trouver le-la coupable.
On a essayé de passer à autre chose. Ça été difficile pour le libraire qui s’était tout tapé, ou presque. Je peux vous le dire parce que je le connais plutôt bien et c’est vraiment le genre de trucs qui lui foutent bien les glandes. Mais on est pas là pour parler de ça. Il tient quand même a signaler qu’il a rêvé pendant quelques temps de retrouver le coupable de cet « incident » et de faire « son antifa de base » avec cette personne, comme disait un autre libraire à une personne qui expliquait qu’il fallait « se réapproprier les richesses par le vol même aux Nuits Bleues ». [Par faire son « antifa de base » on entend utiliser dans les articulations inférieures un objet en bois (ou en aluminium) utilisé dans un sport américain.] Mais on est pas là pour parler de ça non plus. Néanmoins ce rêve d'acte de violence nous ramène à l’article de la semaine dernière. Mais de ça nous ne parlerons point non plus.

Revenons-en à l'informatisation du catalogue de la librairie. En gros c’est un peu comme jouer à la caissière ou au caissier avec les codes à barres et les numéros ISBN (International Standard Book Number ou Numéro international normalisé du livre). Les ISBN notés sont ensuite transféré dans un site (http://www.moccam-en-ligne.fr/) qui vous sort ensuite un tableur avec toutes les informations sur le bouquin (auteur, titre, photos de la couverture en grand et petit format, etc.). Franchement c’est rapide. Très rapide.
Pour vous donner un ordre d’idée lundi, en une matinée, les 2/3 des livres ont été enregistrées. Je vous raconte pas le temps que ça prenait de rentrer toutes les informations manuellement…

On s’est pas encore vraiment ce qu’on va faire de ce catalogue, on vous tiendra évidemment au courant. Une chose est sûre ça devrait faciliter nos facultés à pouvoir trouver rapidement un ouvrage dans nos rayons.

Pour votre gouverne notre camarade bibliothécaire est également un grand utilisateur des réseaux sociaux. Il n’a pas pu s’empêcher, lundi pendant « l’informatisation du catalogue » de la librairie, de commettre un « Tweet ».


 Vous pouvez, si vous utilisez ce genre d’outil, le suivre https://twitter.com/_ascona_ des fois il dit des choses intéressantes!

Nous profitons de cet article pour signaler également que nous allons prochainement passer une commande à Interforum (qui diffuse notamment La Découverte et aussi tout ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Interforum#Catalogue) ainsi que chez Hobo Diffusion http://www.hobo-diffusion.com/

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NB: Le titre de cet article est une référence subtile à "Informations et correspondances ouvrières" bulletin du groupe éponyme https://fr.wikipedia.org/wiki/Informations_et_correspondances_ouvri%C3%A8res
On a quelques exemplaires de vieux numéros à la librairie. Si ça intéresse certain-e-s d'entre vous, n'hésitez pas à nous contacter ou à questionner un-e gentil-le libraire.


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