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vendredi 14 février 2014

Cette semaine nous vous proposons plusieurs revues et livres dont certains que nous venons de recevoir.

Tout d'abord en Une et parce que tous les censeurs religieux nous emmerdent, Jean à deux mamans, un livre d'Ophélie Texier publié à L'école des loisirs.
Un livre tout gentillet où Jean apprend la vie, se fait aider à grandir par deux mamans... 
C'est sûr cela doit défriser les moustaches des intégristes et des traditionalistes -qui vénèrent un type en robe blanche-... qu'un enfant puisse être aimer par deux parents de même sexe.


Toujours sur le même thème car nous revendiquons l'Egalité, qu'elle soit économique, sociale ou entre les sexes ; une nouvelle parution de la maison d'édition La Ville Brûle, l'éditeur de J'ai avorté et je vais bien, merci qui pour les plus jeunes vient de sortir un livres de Delphine Beauvois et claire Cantais : On n'est pas des Poupées. Un premier manifeste féministe parce qu'il n'est jamais trop tôt pour lutter contre les stéréotypes...

Toujours pour plaire aux méchasses ou leurs copines en tailleurs bleu-marine (bien souvent adepte de Jeanne-marie), le livre d'Hélène Yvert-Jalu aux éditions du Sextant (23 euros, 348p) les réconfortera peut-être car en le lisant, ils et elles s'apercevront que malgré certaines mesures révolutionnaires, ce qui était présenté comme le Paradis soviétique, l'émancipation fut parfois artificielle et théorique. On s'attardera aussi sur la condition catastrophique des femmes sous le régime tsariste -la double exploitation économique et sexuelle- mais aussi l'aggravation du sort des femmes prolétaires (contrairement à celles liées à la bourgeoisie) depuis l'avènement du libéralisme économique.

Toujours du côté historique, nous avons une nouvelle biographie, celle de Paul Vaillant-Couturier. Sous-titré, Essai sur un écrivain qui s'est empêche de l'être, ce livre traite tout autant de sa vie publique de leader du Parti communiste que de son œuvre littéraire.

Biographie aussi, mais du côté anti-communiste avec un livre qui retrace tout autant la naissance du syndicat Force Ouvrière que la vie d'un d'un de ses personnalités : Robert Bothereau. Il s'agit là-encore d'un livre universitaire, fruit d'un colloque organisé en 2001 par le Centre d'Histoire Sociale du XXe siècle.Un livre somme toute assez complet qui retrace la scission de 1947, le vie -y compris controversés- de certains syndicaliste, l'épuration, les relations avec les autres centrales syndicales CGT et CFTC.
Nous venons de recevoir également un livre très attendu autant chez les anarchistes, les anarcho-syndicalistes et les syndicalistes-révolutionnaires ou les curieux, le livre écrit par José Peirats. Une Révolution pour horizon, Les Anarcho-Syndicalistes espagnols, 1869-1939
Le 1er avril 1939, la guerre d’Espagne prend officiellement fin. Les staliniens diffusent immédiatement leur vision du conflit, et une version républicaine des événements est brodée après-guerre. Mais le récit des anarcho-syndicalistes de la CNT, pourtant l’une des principales forces en présence, comptant deux millions de membres en 1936, se fait en ordre dispersé.

En 1950, la CNT espagnole alors en exil décide qu’il est temps de relater les faits tels qu’elle les a vécus, sans dogmatisme. N’étant pas un parti, elle ne veut pas d’une ode à son action et préfère une approche autocritique. Son but est de comprendre comment la révolution sociale de 1936 a été possible, mais aussi d’analyser les raisons de son échec. La Confédération confie alors cette mission à l’un de ses membres, José Peirats.
Voici le livre de référence sur les anarcho-syndicalistes espagnols. Le récit de la construction d’une révolution sociale à nulle autre pareille. Un texte qui, au-delà de sa portée historique, éclaire notre présent et contribue à enrichir un idéal qui ne cesse de s’inventer.
Un livre qui ne passe pas sous silence les multiples critiques qui peuvent être fait sur la CNT. 


Enfin le dernier présenté est celui de Linda McQuaig et Neil Brooks, Les Milliardaires, Comment les ultra-riches nuisent à l'économie. Les milliardaires entreprend une démolition en règle des justifications apportées à
l’existence de fortunes aussi démesurées que déraisonnables. Bien documentée, cette satire mordante des prétendus bienfaits collectifs de l’extrême richesse se termine en ouvrant les possibilités d’une fiscalité plus juste. (20 euros, 299p).


Du côté des revues, outre CQFD, nous avons reçu le dernier numéro de L'Emancipation syndicale et pédagogique. Au sommaire : Contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le Projet Peillon : c’est toujours non ! ; l'Éducation prioritaire : une nouvelle contre-réforme !, “Sotchi : ouvrez les yeux, fermez la télé”; Xénophobie et racisme d’État ;“Refondation de l’école”… privée !, Pisa, mais aussi les rubriques Histoire, Syndicalisme (sur le SNES), International, etc.

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