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mercredi 4 janvier 2017

Belles lettres et Belle époque


Premier article de l'année 2017. Et si c'était l'année. L'année où l'on se débarrasse de toutes les oppressions, de tous les puissants, de tout ce qui nous débecquette dans ce monde pas jojo? On peut toujours rêver!

L'année 2017 commence sur les chapeaux de roues pour la librairie avec au programme une conférence-débat co-organisée avec le blog d'histoire sociale Mouvement Révolutionnaire Angevin le 20 janvier prochain à 20h à la librairie.La sociologue Anne Steiner y parlera du syndicalisme, des grève et révoltes ouvrières à la Belle Époque (voir le descriptif plus bas).

On en profite également pour vous dire que nous allons passer très prochainement une commande aux Belles Lettres (diffuseur de nombreuses maisons d'éditions très sympathiques). N'hésitez pas à faire un tour sur leur catalogue et à nous envoyer vos commandes à lesnuitsbleues[at]riseup.net

Et n'oubliez pas la mobilisation en soutien à la réquisition du Chêne-Vert. Une nouvelle manifestation aura lieu samedi 7 janvier à 15h Place du ralliement.
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SYNDICALISME, GRÈVES
ET RÉVOLTES OUVRIÈRES
À LA BELLE-ÉPOQUE


En France, à la belle époque, la conflictualité sociale est forte, brûlante, violente. Dans ses livres, Anne Steiner nous fait revivre ces luttes oubliées : conflits pour les salaires, luttes contre l'arbitraire patronal, contre les mauvaises conditions d'hygiène… Ces luttes visaient aussi la diminution des heures de travail afin de se cultiver, profiter de la vie, des ami-e-s, des enfants… Devenir des êtres libre débarrassés des oppressions.

Pour nos prédécesseur-e-s, occuper l'usine, l'atelier ou la rue peut se révéler dangereux. Face aux patrons et à Marianne la menteuse, la combativité, la solidarité, la conscience de classe ne furent pas que des mots. Face à la répression immédiate, aux mutilations, à la mort parfois, aux années de prisons et de bagne, la solidarité d'un peuple en lutte se manifestait par l'accueil d'enfants de grévistes, les soupes communistes, la solidarité financière avec les Caisses de Grèves, etc.

Face à la l'injustice, face à la misère individuelle, face à la violence des dragons et des troupes, quel autre choix que de réagir collectivement ? Qu’est-ce qui sépare une émeute d’une insurrection ou d’une révolution ? Le moindre conflit, la moindre grève pouvait être l'étincelle qui met le feu aux poudres de la Révolution. La violence, bien plus présente qu'aujourd'hui, était alors prégnante.

Anne Steiner, maître de conférences en sociologie, est l'auteure d'ouvrages de référence sur la Fraction Armée Rouge, le mouvement individualiste anarchiste et les luttes sociales à la « Belle Époque ». Elle animera une conférence/discussion autour de ces idées.


 Vendredi 20 Janvier 2017 À 20h
 Librairie Les Nuits Bleues
 21 rue Maillé à Angers


 Co-organisé par les Nuits Bleues et le site d'histoire sociale local : mouvement revolutionnaire angevin


 

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