L’équipe des libraires des Nuits Bleues c’est vue renforcer il y
a quelques mois d’un membre éminent dont le travail salarié consiste en
des lectures de bande-dessinées et de bouquins pour ensuite les
proposer à l’emprunt (à peu de chose près). Oui vous l’avez compris, l’un-e d’entre
nous est bibliothécaire.
Il distille donc depuis quelques semaines sont savoir précieux du
livre, du classement, du rangement, etc. aux autres membres de la
librairie (certain-e-s en avaient grandement besoin). Il nous a ainsi proposé « d’informatiser le catalogue de la librairie ».
Un libraire avait déjà passé pas mal de temps pour rentrer tous
les bouquins dans un logiciel développé par un autre libraire (vous
suivez?). Mais voilà la technique capitalistico-fascistoïde s’est
immiscée là dedans et l’ordinateur sur lequel était stocké tout
ce catalogue a, en quelque sorte, fondu. Vous en conviendrez, c’est particulièrement énervant. Surtout que nous en sommes venus
à la conclusion que l’ordinateur a fondu, non à cause d’une
vieillesse quelconque, mais bien par l’entremise d’un tiers. On a
essayé d’enquêter mais on pas réussi à trouver le-la coupable.
On a essayé de passer à autre chose. Ça été difficile pour le
libraire qui s’était tout tapé, ou presque. Je peux vous le dire
parce que je le connais plutôt bien et c’est vraiment le genre de
trucs qui lui foutent bien les glandes. Mais on est pas là pour parler
de ça. Il tient quand même a signaler qu’il a rêvé pendant
quelques temps de retrouver le coupable de cet « incident »
et de faire « son antifa de base » avec cette personne, comme disait un autre
libraire à une personne qui expliquait qu’il fallait « se
réapproprier les richesses par le vol même aux Nuits Bleues ». [Par faire son « antifa de base » on entend utiliser dans
les articulations inférieures un objet en bois (ou en aluminium)
utilisé dans un sport américain.] Mais on est pas là pour parler de
ça non plus. Néanmoins ce rêve d'acte de violence nous ramène à
l’article de la semaine dernière. Mais de ça nous ne parlerons point non plus.
Revenons-en à l'informatisation du catalogue de la librairie.
En gros c’est un peu comme
jouer à la caissière ou au caissier avec les codes à barres et les numéros ISBN
(International
Standard Book Number ou Numéro
international normalisé du livre).
Les ISBN notés sont ensuite transféré dans un site
(http://www.moccam-en-ligne.fr/)
qui vous sort ensuite un tableur avec toutes les informations sur le
bouquin (auteur, titre, photos de la couverture en grand et petit
format, etc.). Franchement c’est rapide. Très rapide.
Pour
vous donner un ordre d’idée lundi, en une matinée,
les 2/3 des livres ont été enregistrées. Je vous raconte pas le
temps que ça prenait de rentrer toutes les informations
manuellement…
On
s’est pas encore vraiment ce qu’on va faire de ce catalogue, on
vous tiendra évidemment au courant. Une chose est sûre ça devrait faciliter nos facultés à pouvoir trouver rapidement un ouvrage dans nos rayons.
Pour votre gouverne notre
camarade bibliothécaire est également un grand utilisateur des
réseaux sociaux. Il n’a pas pu s’empêcher, lundi pendant
« l’informatisation du catalogue » de la librairie, de
commettre un « Tweet ».
Vous pouvez, si vous utilisez ce genre d’outil, le suivre https://twitter.com/_ascona_ des fois il dit des choses intéressantes!
Nous
profitons de cet article pour signaler également que nous allons
prochainement passer
une commande à Interforum (qui diffuse notamment La Découverte et
aussi tout ça :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Interforum#Catalogue)
ainsi que chez Hobo
Diffusion http://www.hobo-diffusion.com/
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NB: Le titre de cet article est une référence subtile à "Informations et correspondances ouvrières" bulletin du groupe éponyme https://fr.wikipedia.org/wiki/Informations_et_correspondances_ouvri%C3%A8res
On a quelques exemplaires de vieux numéros à la librairie. Si ça intéresse certain-e-s d'entre vous, n'hésitez pas à nous contacter ou à questionner un-e gentil-le libraire.
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