En ce début de mois, nous avons reçu de nouveaux livres, en attendant ceux qui ne devraient pas tarder à venir. Il est encore temps d'ailleurs, de nous contacter, si vous avez des commandes à faire chez Harmunia mundi et Hobo diffusion !
Bref, nous avons reçu plusieurs livres de la librairie de la Fundación Anselmo Lorenzo, éditions Acracia. Tout d'abord un roman de Gloria Gargallo, Le Voyage à Alcala, sur l'après-franquisme.
Deux petits textes de Léon Tolstoï le Pouvoir et L’Hypocrisie, soit en français soit en espagnol. Enfin, La Raison douloureuse, une autobiographie Federico Gargallo Edo présentée par sa fille Gloria et de vieux compagnons libertaire. Il s'agit d'un livre émouvant sur ces exils. Un exil économique dans la région de Barcelone puis Bordelaise ; le retour en Espagne à la faveur de la Révolution sociale et de nouveau le départ. Outre les aspects humains, les amateurs et amatrices d'histoire sociale locale pourront lire à profit son témoignage (et ceux d'autres compagnons) sur Puigcerdà où de vieux camarades trélazéens et angevins ce sont rendus et ont été actifs.
Aux éditions de l’Échappée plusieurs livres. L'un porte sur le nucléaire "La condition nucléaire. Réflexions atomique de l'humanité." L'autre écrit par le Collectif Quel sport ? -dont nous diffusons leur revue- s'intitule "L'idéologie sportive. Chiens de garde, courtisans et idiots utiles du sport." En cette période où nous allons subir les "exploits" surmédiatisés de millionnaires en short courant après un ballon ou une petite balle jaune et des multiples entraîneurs virtuels qui "refont le match", les aventures vélocipédiques des gugusses qui bien souvent ont leur humanité augmenté. Un livre salvateur pour celles et ceux qui se trouvent bien souvent isolé face à celles et ceux qui vivent par procuration au lieu de faire.
De nouveau, nous avons a disposition un livre d'Anne Steiner, "Le goût de l'émeute. Manifestations et violences de rues dans Paris et sa banlieue à "la Belle époque"". Ce livre retrace, des luttes (Villeneuve Saint-Georges/Draveil, l'Oise, les manifs Ferrer, etc.) et des événements où la foule de manifestantEs, s'embrasent, s’enflamment contre l'Injustice, pour plus d’Égalité et de Liberté. Fait remarquable, on peut remarquer au travers ce livre, qu'à l'époque le syndicat (on parle de la CGT), les partis et groupes politiques qui luttaient pour l’Émancipation ne pinaillaient pas leur soutien ou leur compréhension, ils en étaient.
Sur le syndicalisme, la loi du 21 mars 1884 reconnaît officiellement les syndicats et leurs
unions. Mais pour les parlementaires de l’époque cette liberté syndicale
doit être strictement contenue et se montrer conforme à l’ordre
républicain. La loi issue de leurs débats témoigne d’un projet qui
éclaire encore aujourd’hui les enjeux de l’action syndicale pour la
République. Stéphane Sirot revient sur tout cela dans ce petit livre stimulant.
Toujours pour jeter un "pavé" à nos dirigeants, La Fabrique vient de sortir "Roms & riverains. Une politique municipale de la race." Au-delà du titre volontiers provocateur, ce livre montre et démontre comment l’État délègue la relégation et la gestion de citoyens européens aux collectivités territoriales et aux municipalités en particulier. A la fin du livre une chronologie de l'abjection s'y trouve utilement placée : de "Paris, ne peut pas être un campement géant" de la nouvelle maire socialiste de Paris Anne Hidalgo à l'appel ou soutien au meurtre de l'UMP Régis Cauche de Croix (dans le Nord) "Si un Croisien commet l'irréparable, je le soutiendrai".
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