Alors que les médias sont en pâmoison devant la naissance d'une gamine outre-manche, les reportages sont beaucoup moins nombreux sur des étrangerEs qui eux et elles vivent à la rue, qui eux ont le ventre vide, chassé de leurs pays par les guerres, les extrémismes (sic !) religieux, etc.
Enfin tout va bien pour le meilleur des monde, notre bô pays dirigé par des socialistes (haha !) fait travailler l'actionnaire principal du Figaro en vendant des avions de guerre, des bateaux du même accabit (etc. là-aussi) à des amis de la Liberté-Égalité-Fraternité.
Alors pour aller plus loin, toujours mieux comprendre notre monde, fournir des outils de compréhension, de perspectives, nous avons reçu pas mal de livres et revues.
Le Livre noir des Religions, chez l'Épervier, dévoile le bilan historique criminel de toutes les religions, qui furent toujours fauteuses de guerre. Il apparaît que les religions et leurs représentants sont les
ennemis naturels de la liberté des hommes et des femmes. Les
institutions religieuses justifient les inégalités et prétendent
diriger, de manière totalitaire, les pensées et les actes de l’ensemble
des membres du corps social. Il décrit les premiers sacrifices humains rituels de la préhistoire jusqu’aux grands conflits du monde contemporain. Dans une deuxième partie l'auteur s'attaque avec rigueur à différents textes religieux ; enfin F.H. Timour affirme, avec raison !, qu'il faut se défendre en chassant Dieu de l’espace public, afin de pacifier les
relations entre toutes les communautés et tous les pays. Les religions
doivent désormais retourner à la zone du privé dont elles ne sont
sorties que pour le malheur de l’humanité. Dans une période où les
crimes des religions réapparaissent au grand jour, et où la simple
défense d’une laïcité molle ne suffit plus à les contenir, ce livre noir
est un instrument indispensable de la lutte contre le fanatisme
religieux.
Nous diffusons toujours le livres des Éditions Syllepse, Guerre aux migrants. Le livre noir de Ceuta et Melilla. Ce livre prend pour départ l'automne 2005, au nord du Maroc, quand une dizaine de personnes originaires de l'autre «rive du Sahara» sont abattues alors qu'elles tentent de pénétrer dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Le monde découvre alors l'existence de ces migrants prêts aux pires sacrifices pour fuir leurs pays et rejoindre les rivages européens. Ce livre raconte leurs itinéraires, les avanies qu'ils ont subies, l'assaut des barrières espagnoles, les rafles, la déportation dans le désert, l'isolement, mais aussi la solidarité, les espoirs. Il montre aussi que ces événements sont une conséquence de la politique de l'Union européenne visant à sécuriser ses frontières extérieures et à contraindre les candidats à la migration à rester dans leur pays. La guerre aux migrants est déclarée !. Le renouveau de l'opération dite Triton n'arrangera rien, les causes sont toujours là.
Dans notre République ou nos élus sont si prompts à donner des leçons que ce soit du Front Familial d'extrême-droite à la gauche, un livre, toujours aux Éditions Syllepse, Permis de tuer. Chronique de l'impunité policière ; met les pieds dans le plats. En effet si "En France, la peine de mort a été abolie en 1981, mais le permis
de tuer existe toujours. Les violences policières et les crimes
policiers rythment la vie des bidonvilles et des quartiers populaires
depuis des dizaines d’années. Avec plus de dix morts connus par an, leur
actualité demeure brûlante. Donner un chiffre exact s’avère difficile,
mais nous savons que plusieurs centaines de morts ont été recensées au
cours des trente dernières années. Dans cet ouvrage, six histoires de
luttes récentes pour établir la vérité et obtenir justice sont
rassemblées. Elles sont racontées directement par les proches de
personnes mortes entre les mains de la police républicaine. Par ces
parents, ces frères et sœurs, ces amis, confrontés au mur de silence
étatique et à la souffrance, qui ont la force de s’exprimer et le
courage de se mobiliser."
Les banques sont-elles redevenues utiles à l’économie et à la société ? C’est tout le contraire ! Elles paient toujours moins d’impôts et favorisent l’évasion fiscale. Elles continuent de spéculer sur les matières premières et financent des projets très polluants. Elles détournent l’épargne d’utilité sociale ainsi que les financements abondants et gratuits reçus de la Banque centrale européenne. Nos banques coûtent très cher à la société et constituent une véritable et dangereuse bombe à retardement. Ce livre révèle le prix exorbitant, mais passé sous silence, de leurs activités. Et permet de comprendre comment la finance, et notamment les principales banques françaises, organise cette gigantesque captation de richesse, d'une ampleur inégalée.
Ce livre explique aussi pourquoi les responsables politiques ont accepté, sans exception, de maintenir un système qui privatise les profits et socialise les pertes. Il montre comment les réformes annoncées ont été réduites à minima. Il retrace l'histoire de conflits d'intérêts et de collusions incroyables, d'une capture idéologique inouïe, de responsables politiques et administratifs sous influence. Une histoire de renoncements, d'aveuglements et de complicités. Entrons dans le monde des banques françaises. Là où la finance a un visage. Celui d'une oligarchie bancaire plus que grassement rémunérée, coupable d’un véritable hold-up planétaire…
Du côté des parasites [j'entends déjà les bonnes âmes !, dictionnaire Larousse : Parasite : nom masculin (latin parasitus, du grec parasitos, de sitos, nourriture)
- Organisme animal ou végétal qui se nourrit strictement aux dépens d'un organisme hôte d'une espèce différente, de façon permanente ou pendant une phase de son cycle vital.
- Personne qui vit dans l'oisiveté, aux dépens d'autrui ou de la société.]
Les banques sont-elles redevenues utiles à l’économie et à la société ? C’est tout le contraire ! Elles paient toujours moins d’impôts et favorisent l’évasion fiscale. Elles continuent de spéculer sur les matières premières et financent des projets très polluants. Elles détournent l’épargne d’utilité sociale ainsi que les financements abondants et gratuits reçus de la Banque centrale européenne. Nos banques coûtent très cher à la société et constituent une véritable et dangereuse bombe à retardement. Ce livre révèle le prix exorbitant, mais passé sous silence, de leurs activités. Et permet de comprendre comment la finance, et notamment les principales banques françaises, organise cette gigantesque captation de richesse, d'une ampleur inégalée.
Ce livre explique aussi pourquoi les responsables politiques ont accepté, sans exception, de maintenir un système qui privatise les profits et socialise les pertes. Il montre comment les réformes annoncées ont été réduites à minima. Il retrace l'histoire de conflits d'intérêts et de collusions incroyables, d'une capture idéologique inouïe, de responsables politiques et administratifs sous influence. Une histoire de renoncements, d'aveuglements et de complicités. Entrons dans le monde des banques françaises. Là où la finance a un visage. Celui d'une oligarchie bancaire plus que grassement rémunérée, coupable d’un véritable hold-up planétaire…
Dans un autre genre et qui laisse toujours loisir d'espérer dans l'humanité, lelivre suivant en fait partie. En effet, Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think-tank
à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour
ouvrir... un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son
étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage
intelligent et drôle l'une des réflexions les plus fines sur le sens et
la valeur du travail dans les sociétés occidentales.
Nous avons également de David Berry, Le Mouvement anarchiste en France, 1917-1945. Un livre bien sympathique car il nous apprend une foultitude d’éléments tout en
prenant du recul. Et puis, l’introduction commence par
deux citations (la seconde est abrégée) qui situent l’auteur loin du
marécage idéologique de la plupart de ses collègues universitaires dans
le monde. Sans doute, aucune idée politique n’a jamais essuyé une
pluie de condamnations cinglantes que l’anarchisme depuis que Proudhon
s’en est d’abord attaché l’étiquette (William O. Reichert). Il
est impossible de comprendre l’évolution du mouvement ouvrier sans
étudier l’histoire de ses minorités [...] sans apprécier au plus juste
l’apport comme les apories du mouvement anarchiste (Denis Berger). Il y étudie tout un tas de choses méconnues, le début du soviétisme et du communisme en France (bien avant la création de la S.F.I.C) et le rôle des anars ; tout comme leurs rôles dans le mouvement ouvrier et syndical d'après 1918. Tous les grands événements de cette période sont étudiés (révolutions Russe et Espagnole ; le Front Populaire, etc.), les débats vifs entre libertaires et leurs liens avec les autres parties du mouvement ouvrier aussi.
Toujours dans le rayon histoire sociale, l'auteure Cindy Coignard, qui viendra normalement présenter son livre à la rentrée scolaire 2015-1016, s'attache à étudier les militantes du P.O.U.M. entre 1935 et 1980. Ces femmes membre d'une parti marxiste révolutionnaire, qui ne faisaient pas de distinctions entre militantes et militants, eurent à lutter sur deux fronts contre leurs dominations. En tant que prolétaires mais aussi en tant que femmes. Elles durent s’extraire des contraintes familiales et de leur rôle
traditionnel de membres reproductifs de la société. Elles durent
exercer des activités créatives et productives.
Un autre livre liée à une militante poumiste, c'est celui (re)publié par les Éditions Libertalia et les Éditions Milena. Mika Etchebéhère, Ma guerre d'Espagne à moi. Une femme à la tête d'une colonne au combat. L'intérêt de ces deux livres réside surtout dans leurs points de vue centrés
sur les femmes. La révolution espagnole, comme toutes les révolutions,
privilégie un imaginaire très viril et masculin. Les guerriers forts et
courageux sont particulièrement valorisés dans la culture
révolutionnaire. Les femmes ne se sentent donc pas toujours à leur place
dans ces mouvements. La figure de Mika Etchebéhère permet de briser
tous les préjugés et l’assignation de genre. Cette militante du POUM
incarne une figure de combattante qui semble loin de l’image de la femme
au foyer valorisée par le fascisme et le puritanisme.
Nous avons reçu des tas d'autres livres sur l'écologie, l'histoire du pétrole, le génocide arménien, les Indignés d'Espagne, le bagne....
Du côté des revues, les revues Mediacritiques (critique des médias), Silence (écologie, alternatives, non-violence), L'Émancipation (syndicale et pédagogique), Lutte de Classe (mensuel de LO), Courant Alternatif (mensuel de l'OCL), etc., sont toujours au rendez-vous.
On attire quand même votre attention sur deux revues qu'on vient de recevoir.